mardi 30 janvier 2018

L'association Tribute to Voltaire


Tribute to Voltaire : KESAKO ?



L'association Tribute To Voltaire a pour but d'encourager les initiatives culturelles ayant pour inspiration l'œuvre de Voltaire, par entre autres, la publication régulière d'un journal et l'organisation d'actions événementielles.



Cette association a été créée à l'initiative de la librairie BD Les Arts Frontières à Ferney-Voltaire, qui porte régulièrement des projets culturels en dehors de ses murs. 

À ce jour, quatre numéros de la revue ont été publié. Le cinquième numéro, un double, devrait sortir pour le mois d'avril 2018. En tout huit numéros sont attendus. L'aventure graphique éphémère s’arrêtera alors au profit d'un autre projet éditorial. Dans le même temps un livre jeunesse, Voyages au temps de Voltaire, a été publié. La suite ne saurait tarder !

Équipe de rédaction :

Charlotte DEBRAINE : Rédactrice en chef
Christophe GIRARD : Conseiller technique
Frédéric LECHEVALIER : Coordinateur

Page Facebook : https://www.facebook.com/tributetovoltaire/

Les auteurs : Hervé Gransart

L'auteur


"Écrire par nécessité
Écrire par besoin
Écrire par envie
Écrire par passion

Pourquoi faire ?

Pour rêver
Pour s’évader
Pour imaginer
Pour s’enfuir
Pour résister
Pour raconter
Pour conter

Par thérapie aussi.

C’est ainsi que naquit l’idée d’écrire et être publié. Trois livres plus tard, trois recueils de nouvelles publiés cette passion demeure intacte.
D’abord des nouvelles, parce que ce format court, ramassé me convient parfaitement. Comment exprimer une histoire en quelques pages seulement.
C’est fascinant, l’enjeu est palpitant qu’en quelques mots vouloir emporter le lecteur vers des contrées différentes. L’emmener là où il n’a pas l’habitude d’aller. Des lieux à chaque fois différents, des instants qui ne cessent de changer. Lui faire découvrir son univers, celui auquel on rêve ou celui que l’on abhorre. 
Imaginer le temps des quelques lignes pour plonger l’autre dans un océan de tumulte. Lui laisser entrevoir une fin possible et lui laisser la liberté d’en entrevoir d’autres.

Trois opus à découvrir. 
Trois opus qui attendent un quatrième livre, un roman. Ces quatre livres seront complétés par une histoire musicale écrite à mettre en scène et deux pièces de théâtre en cours d'écriture."


Ses ouvrages


– Petites Miscellanées ou autres pensées, Mon Petit Éditeur, ISBN : 978-2-34203-457-8


– Ainsi va la vie ou les petites scènes de l’ennui ordinaire, Jets d’Encre, ISBN : 978-2-35485-107-1
      
 – La vie c’est rien que du cinéma, ou inversement, Publibook, ISBN : 978-2-74835-775-2



Son site Internet : https://www.hgransart.com

Les auteurs : Gladys Ambort


Brisée


Du 27 mai 1975 au 8 janvier 1978, Gladys Ambort fut incarcérée dans les prisons argentines. Agée de 17 ans, elle avait été arrêtée pour avoir exprimé des positions politiques opposées au pouvoir. Libérée et expulsée d'Argentine sous la pression de la France, elle donna à son arrivée à Paris une conférence de presse aux côtés de Simone de Beauvoir. Mais quelque chose s'était irrémédiablement brisé chez cette toute jeune femme des suites de ses tribulations au coeur d'un système répressif particulièrement cruel. Après 30 ans d'existence dans plusieurs pays dont la France, le Mexique et la Suisse, Gladys Ambort retrace ses trois années d'enfermement afin de comprendre la déstructuration dont elle fut victime. Son témoignage précis et circonstancié sur les diverses étapes de son enfer permet d'entrer au coeur d'une logique répressive qui atteint son but quand elle a détruit l'intimité d'un être. Docteure ès lettres de l'Université de Genève, ayant travaillé sur la nature du pouvoir, Gladys Ambort fait vivre de l'intérieur les terribles effets d'une incarcération injuste et perverse. Un témoignage décisif sur la prison et la nature humaine.

211 pages  -  ISBN : 978-2-83091383-5  -  Récit> Commander le livre




L'auteure


"Son adolescence croise la violence de la dictature de « Sécurité nationale » argentine alors qu’elle est lycéenne et qu’elle devient militante de Avanguardia Comunista. Elle est imprisonnée trois ans à 17 ans, connaît l’expérience terrible d’une cellule d’isolement à l’adolescence, la perte de camarades de Cordoba qui ont été fusillés. Ils étaient 29, la disparition de son avocat, dans la ville de Che Gevara.

On comprend bien qu’elle ait fait une thèse en Lettres à Genève sur la « nature du pouvoir », sur la logique répressive. La dictature argentine a été un pouvoir redoutable qui a mis en place une politique de disparitions de 30.000 personnes, de toute une génération en Argentine. « Il lui fallait comprendre », comme a dit Hannah Arendt, après qu’elle ait appris l’existence des camps d’extermination et ce qu’Arendt a appelé, la philosophie, la politique des « humains superflus » (Human superfluity). Il lui fallait comprendre la torture, la prison, l’isolement et une politique délibérée de disparition de masse. Je n’ai malheureusement pas encore pu lire sa thèse qui se trouve à la bibliothèque des thèses ici à Genève. Espérons qu’elle soit éditée.

On comprend bien que l’oubli est impossible, que la lutte pour la mémoire et contre l’amnistie est vitale pour Gladys Ambort. Quand je me suis promenée dans le jardin des disparus au bord de la mer à BA ou encore devant le mur des disparus du cimetière de Santiago de Chili, j’ai eu le vertige. La liste 30.000 des morts, disparus dans chacun de ces deux pays – l’Argentine, le Chili, est en train d’être complétée. Les disparus avaient entre 14 et 30 ans. Toute une génération a été décimée...."







lundi 29 janvier 2018

Les auteurs : Jean-Philippe Pettinotto


L'auteur 


"Je vis dans un petit village d’altitude qui est ma thébaïde, et dans lequel j’ai trouvé une certaine harmonie. J’y suis né il y a une vingtaine d’année, et j’ai évolué avec lui. Il m’a teinté d’une sensibilité alpine à l’infiniment grand et à l’infiniment petit, et m’a transmis un caractère montagnard alternant sans cesse l’exploration extérieure des immensités superbes et l’intérieur clos du foyer protecteur. Je pense en somme avoir une vie plutôt moyenâgeuse."


Docteur ès Lettre et Arts (Université Lumière Lyon 2) et Dottore du Ricerca in Culture Classiche e Moderne, indirizzo in Italianistica (Università degli Studi di Torino), Jean-Philippe Pettinotto est professeur de Lettres Modernes à la Cité Scolaire Internationale de Ferney-Voltaire, et chargé de mission départementale pour la scolarisation des élèves allophones. Il a soutenu en 2013 une thèse pour laquelle il obtint les mentions Très honorable avec félicitations du jury et Summa cum laude


Sa bibliographie 


Confidences névralgiques, Roman, Éditions Le Manuscrit, 2004

La transparence de nos eaux claires, Roman, Éditions Le Manuscrit, 2005

Marguerite Duras : l'écriture comme un fleuve asiatique, Essai, L'Harmattan, 2015





Les auteurs : Claire Wischnewski


Si la dyslexie m'était contée


"Si la dyslexie m’était contée… est avant tout un livre qui se veut ludique, amusant et positif. Je l’ai écrit et illustré grâce à mon fils Lucas et à son orthophoniste qui le fit travailler un jour sur un mot par le biais du dessin.
Cette approche graphique de l’écriture des mots m’a tout de suite intéressée. L’idée d’imaginer une histoire, de créer des univers différents à chaque fois et de « dessiner » certains mots, est apparue alors comme une évidence.
Cette histoire est aussi la nôtre et nous voulions montrer que la dyslexie nous a amené à aborder l’écriture et l’orthographe d’une autre façon, peut-être plus imaginative et ludique."



64 pages  -  ISBN : 978-2-9558728-0  -  livre illustré> Commander le livre


L'auteure-illustratrice

« Complétement autodidacte en dessin, longtemps complexée par cela et ne m’estimant pas suffisamment « douée », mes dessins finissaient dans des cartons ou à la poubelle.
Le désir d’en faire mon métier m’habitait depuis l’adolescence, mais la vie en a décidé autrement et je me suis orientée vers le monde du voyage, qui a comblé ma vie professionnelle pendant presque 20 ans.
Même après avoir gravi de nombreux échelons et effectué un master en ingénierie du tourisme, le dessin ne m’a jamais quittée ; il a toujours été là en sourdine, attendant patiemment son heure… 
Cette heure est effectivement arrivée suite à un licenciement en 2016 et une envie folle de me lancer dans une toute nouvelle aventure professionnelle ! C’était le moment ou jamais ! J’ai choisi de saisir cette opportunité pour enfin oser m’exprimer pleinement par les mots et par le dessin.

« Les mots dessinés » étaient nés !

Toute cette aventure n’aurait pas pu prendre forme sans l’aide de mon fils Lucas et sans la dyslexie. Bizarre comme la vie vous réserve parfois de drôles de rencontres et éveille votre intérêt pour des choses auxquelles vous n’auriez jamais pensé. La dyslexie et autres troubles « dys » font partie de ces drôles de rencontres et ont été le déclic pour que je me lance dans l’écriture et l’illustration de livres pour les enfants dyslexiques et dysorthographiques.
Étant très consciente des problèmes que pouvaient rencontrer ces enfants et leurs parents, j’ai voulu travailler davantage cette méthode qui est de dessiner les mots. Je n’ai rien inventé, j’ai juste eu envie d’aller plus loin, de créer un univers graphique différent pour chaque mot mis en exergue et d’intégrer le texte dans l’illustration.
C’est une très belle aventure professionnelle qui a commencé et ma plus belle récompense est de savoir que les enfants qui découvrent les mots par le biais de mes dessins les retiennent beaucoup plus facilement et s’amusent à les découvrir.
J’essaie de comprendre ce qui peut les attirer et surtout ce qui peut marquer leur imaginaire. Un beau programme que voilà !
En parallèle de mes travaux sur la dyslexie, je me suis amusée à créer et décliner toute une série de personnages faisant partie d’une famille plus qu’insolite : il s’agit de la famille de Léon et Lucette. Vous pouvez les retrouver, pour l’instant, sur des sacs en tissu, en jute, sur des trousses et également sur des mugs. C’est une autre facette de mon univers graphique que j’aime aussi partager avec les petits et les grands.
Je terminerai par une citation que j’affectionne tout particulièrement : 
« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé »Voltaire

Étonnant comme ma santé est excellente depuis que j’ai découvert que le dessin participait pleinement à mon bonheur ! »

Site Internet de Claire Wischnewski, auteure-illustratrice jeunesse : http://www.lesmotsdessines.fr