mercredi 7 février 2018

Les auteurs : Alain Marti


Son parcours



Issu d’une famille de médecin et né à la fin de la seconde guerre mondiale, Alain Marti a beaucoup hésité entre une carrière dans les lettres et une carrière dans le droit. Pour reculer le choix, il a fait une licence dans ces deux domaines. Devenu avocat, il n’a jamais renoncé à sa passion pour l’Antiquité, pour l’histoire et la philosophie. Il est diplômé d’études supérieures en histoire des religions de l’Antiquité.


Ses ouvrages


- Enfin seul, Nouvelle, 2017

- Appelez-moi citoyen : une étude sur l'influence de Jean-Jacques Rousseau sur la République de GenèveÉditions de l'Alliance Française de Genève, 2012
Cette œuvre est passionnelle. Rousseau a subi une persécution aussi affreuse qu’imméritée. Il a été condamné sans être entendu pour impiété après la parution d’un livre parcouru par un immense souffle de piété. Sur les chemins de l’exil, il a écrit qu’il avait renoncé à l’espoir d’être réhabilité de son vivant, mais qu’il savait que la postérité lui rendrait justice. C’est pour montrer que la postérité est effectivement juste qu'Alain Marti a écrit ce livre en joignant sa voix à toutes celles qui se sont déjà élevée en  faveur du Citoyen. Par passion pour Rousseau et pour Genève, l'auteur a estimé devoir prendre la plume.

Le livre retrace la tragédie vécue par Rousseau jusqu'à son abdication de la citoyenneté genevoise, puis l'évolution politique de la République dans les décennies qui ont suivi, où l'on retrouve souvent l'influence de l'auteur du Contrat Social et surtout des Lettres Ecrites de la Montagne, où il a formulé des recommandations que les Genevois suivront à la lettre. Enfin suit une analyse de la Déclaration des Droits et Devoirs de l'Homme Social, document élaboré par l'Assemblée Nationale Genevoise comme des principes généraux de la constitution de la République; c'est la transcription dans un document juridique de la philosophie politique de Rousseau, sans aucune influence de Montesquieu ni de Voltaire.

- Histoire de l'Organisation Judiciaire de Genève 1814-2010, 2012
Cet ouvrage décrit la lente évolution vers l'autonomie de la justice et la séparation des pouvoirs depuis la Restauration de la République de Genève jusqu'en 2010. Le récit met en scène des figures historiques de premier plan, avec de nombreuses notes biographiques. Des affrontements politiques énergiques, parfois véhéments ont refaçonné en permanence les juridictions. Des joutes oratoires ou des exclamations et des apostrophes émaillent ces pages d'histoire et l'auteur a pris soin d'expliquer le contexte, qui nous situe parfois dans des moments dramatiques de la vie genevoise. On y lit la description de situations étonnantes comme la violation de la séparation des pouvoirs par le chef du Département de Justice et Police, la démission contrainte d'un procureur général, une fusillade mortifère dans la rue, la promotion de son responsable de sa sortie de prison au fauteuil de chef du département de Justice et  Police, et maints autres événements qui font de ce livre un manuel très vivant d'histoire.

- Discours d'Escalade, 2011

Sous le nom d'Escalade, les Genevois célèbrent la victoire de leurs ancêtres, qui ont repoussé les troupes du duc de Savoie, lesquelles avaient tenté, nuitamment, de s'emparer de Genève le 12 décembre 1602. C'est la fête identitaire par excellence des Genevois. Dans ce petit ouvrage, Alain Marti expose ce qu'on été les enjeux stratégiques et juridiques du conflit de la République avec le Duc et il analyse ce qu'auraient été les conséquences d'une réussite de l'entreprise: c'est l'esprit républicain et le concept de souveraineté populaire qui auraient disparu. Le discours puise son énergie dans une veine patriotique illustrée par un riche panorama  de ce que deviendra Genève et de ce qu'elle donnera au monde.

- La Cité de PlatonÉditions du Tricorne, 2010 

La République idéale de Platon a-t-elle existé ? Le grand philosophe n'a jamais eu l'occasion de la réaliser et ses successeurs romains ont tenté de le faire en vain. En revanche, les DialoguesLa République et Les Lois ont été lus en profondeur par Jean Calvin, qui en a tiré la substance des ordonnances ecclésiastiques qui ont façonné le visage de Genève pour plusieurs siècles.





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